L'icône de l'industrie du vin Fred Franzia est décédée plus tôt ce mois-ci à l'âge de 79 ans. Figure éminente du Californie scène du vin, Franzia a construit son héritage en augmentant l'accès des consommateurs américains aux bouteilles à des prix avantageux.

Cependant, l'homme derrière des marques emblématiques comme le vin Charles Shaw, affectueusement surnommé 'Two-Buck Chuck', a eu sa juste part de critiques. En son temps, Franzia a fait la une des journaux autant pour ses innovations que pour ses pratiques commerciales douteuses, ces dernières qui l'ont conduit plus d'une fois devant les tribunaux. Mais les succès d'une personne pardonnent-ils leurs faux pas? Au total, la place de Franzia dans l'histoire du vin est… enfin, compliquée.

Innovations de marque

En 1973, Franzia a co-fondé le Bronco Wine Company à Ceres, en Californie, avec son frère Joseph et son cousin John. L'approche de l'entreprise pour créer des vins les plus vendus impliquait plus que de simplement choisir les bons raisins. Il s'appuyait sur l'intégration verticale, qui consiste à superviser chaque étape de la production plutôt que de les sous-traiter à d'autres entreprises. Cela a donné à Franzia un niveau de contrôle profond sur les produits de l'entreprise et s'est traduit par un énorme succès. Aujourd'hui, Bronco Wine est considéré comme l'un des plus grands propriétaires de vignobles du NOUS. , produisant du vin sous plus de 100 étiquettes pour un marché mondial.

Les hauts et les malheurs du système à trois niveaux de l'alcool

À travers tout cela, Franzia s'est démarqué par son esprit anti-snob autour du vin, un trait qui le mettait souvent en contradiction avec le courant dominant. Napa Culture. Il a ouvertement critiqué la célèbre région viticole de Californie pour son inabordabilité, proposant une alternative : du vin bon marché moins cher qu'une caisse d'eau. Lorsqu'on lui a demandé comment une telle tarification était possible, il plaisanterie célèbre : 'Ils surfacturent pour l'eau... Vous ne comprenez pas ?'

Plier les règles

Franzia a compris que la valeur est quelque chose de créé dans l'esprit des consommateurs. Même des raisins de mauvaise qualité peuvent produire un vin de grande valeur, tant que les gens pense ce qui remplit leur verre est de grande qualité. Mais Franzia a poussé ce principe à l'extrême.

En 1993, il a plaidé coupable d'avoir déformé les raisins dans certaines des offres de Bronco Wine Company. Franzia a estimé que l'utilisation et la commercialisation d'un cépage comme Chardonnay dans un mélange entraînerait une perte de caractère. La tromperie, semblait-il, était une alternative plus rentable. Les employés de Bronco Wine saupoudreraient de précieux Zinfandel laisse des raisins moins chers dans une pratique que Franzia appelle « bénédiction des charges ». Une tactique similaire a été utilisée pour commercialiser Carignan et Grenache raisins comme Cabernet Sauvignon .

Son statut d'acteur majeur de la scène viticole californienne n'a pas suffi à éviter une condamnation. Franzia a été contraint de quitter son entreprise pendant cinq ans et de payer une amende personnelle de 500 000 $ avec une somme supplémentaire de 2,5 millions de dollars de son entreprise.

Un vrai document sur le crime imbibé de vin avec 'fraude, tromperie et intrigue'

Franzia est retournée devant les tribunaux au début des années 2000 pour remédier à des décennies d'exploitation d'une faille dans les lois californiennes sur l'étiquetage. La Vignerons de la vallée de Napa a mis en doute l'intégrité de trois bouteilles vendues par Bronco Wine qui avaient 'Napa' dans leur nom mais qui étaient faites avec des raisins de la vallée centrale. Cela allait à l'encontre de la législation qui exige que 75% des raisins proviennent de Napa pour faire référence à la région.

Après un long litige, Bronco s'est vu accorder un délai pour vendre son stock restant de plus de 50 000 bouteilles. Tout ce qui ne se vendait pas à temps devait être réétiqueté, distillé ou détruit.

La montée du mandrin à deux dollars

Tout comme Franzia, Trader Joe's le fondateur Joe Coulombe a construit son entreprise en partie sur la philosophie selon laquelle la valeur est créée dans l'esprit des consommateurs. Il n'est donc pas surprenant que ses allées aient servi d'incubateur pour l'une des bouteilles les plus réussies de Franzia : Charles Shaw, autrement connu sous le nom de « Two-Buck Chuck ».

Franzia était finalement responsable de cimenter le statut d'icône de la marque, mais il n'était pas, en fait, son créateur. Cet honneur revient à Charles Shaw, qui a lancé sa cave éponyme de Napa en 1974. C'était avant que la Californie du Nord ne devienne le pays d'Oz imbibé de vin qu'elle est aujourd'hui, permettant à Shaw de se démarquer dans l'industrie avec une version américaine de petit vin. Les bouteilles primées se vendaient 13,50 $ en 1983, soit plus de 80 $ la bouteille en dollars de 2022, jusqu'à ce que les choses commencent à se gâter.

Une série d'événements malheureux ont fait des ravages dans la vie de Shaw. Un problème de production a entaché plus de 1 400 bouteilles de vin, et le cépage français n'a pas soutenu un public chic aux États-Unis. Pour aggraver les choses, sa femme a demandé le divorce.

Franzia, qui avait un sixième sens pour acheter des entreprises en péril financier, est intervenue. En 1990, après le dépôt de bilan de Shaw, Bronco a acheté du vin Charles Shaw pour 27 000 $. Aujourd'hui, le nom 'Charles Shaw' sur l'étiquette est apparemment la seule trace restante de l'influence du vigneron sur la marque. Après avoir pris le contrôle, Franzia a complètement repensé le processus de production pour réduire les coûts, en utilisant des raisins bon marché provenant de régions moins connues de Californie.

Détaillants de vin au meilleur rapport qualité-prix en 2021

En 2002, le vin Charles Shaw est arrivé sur les étagères de Trader Joe sous une marque maison pour 1,99 $ la bouteille. Les origines précises de son surnom original ne sont pas claires, mais le terme 'Deux – Buck Chuck » a commencé à apparaître sur Urbandictionary.com dès 2003.

'Charles Shaw - un vin très bon marché (mais meilleur que ce à quoi vous vous attendiez) que vous pouvez obtenir chez Trader Joe's pour 2 $ la bouteille à Cali', lit-on dans le entrée .

La véritable qualité du vin fait encore débat. Dans La vie secrète de l'épicerie , l'auteur Benjamin Lorr le décrit comme 'si dépourvu de caractère qu'il atteint une buvabilité presque sans friction, mais ni trop sucré ni trop fin pour inspirer le mépris'.

Peu importe où se situe l'opinion, Two-Buck Chuck est indéniablement un n américain emblématique vin. Peut-être y a-t-il un point plus important à faire sur les palais aux États-Unis, peut-être pas. Mais un fait est clair : pour cela, nous avons Fred Franzia pour remercier.