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Lois Françaises,

Les producteurs de boissons dans le quai alors que le lobby français anti-alcool montre des dents

Le lobby français de la promotion anti-alcool n'a cessé de se renforcer ces deux derniers mois, remportant trois jugements contre Moët Chandon, Heineken et un journal français pour un éditorial sur le Champagne.



«Ce que nous savons avec certitude, c'est que nous ne pouvons pas nous fier à l'autorégulation des producteurs», explique Patrick Elineau de l'ANPAA (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie), décrivant les motivations de l'activité juridique récente du groupe.

Le jugement le plus récent, daté du 16 janvier 2008, a été porté par l'ANPAA contre Moët Chandon pour une campagne publicitaire menée en 2003 avec un flacon rose sur fond noir et les mots La Nuit est Rose (Night in Pink).

Les publicités ont été jugées avoir créé une association entre boire du champagne rose et mener une vie merveilleuse, car les mots La Nuit est Rose rappellent le titre de la chanson populaire, La Vie en Rose, qui, selon la cour, suggérait une vie merveilleuse. .



Toute association entre passer un bon moment et boire est un problème en France en vertu de la loi stricte de 1991 sur la publicité sur l’alcool et le tabac connue sous le nom de loi Evin (loi Evin). La loi stipule que seules des informations factuelles peuvent apparaître sur la publicité des boissons.

Dans le second jugement, daté du 8 janvier 2008, contre Heineken, l'ANPAA a accusé certains visuels, jeux et animations du site français - www.heinken.fr - d'avoir dépassé les limites de la loi Evin, ouvrant effectivement la voie à une interdiction des boissons publicité sur le web. Le juge a également conseillé la mise à jour de la loi Evin, car elle ne mentionne pas spécifiquement Internet.

Le troisième jugement, contre le journal français Le Parisien, comprenait une amende de 7 500 euros pour un éditorial de trois pages sur le Champagne publié à l'approche de Noël 2005. Le tribunal a déclaré que l'éditorial et la publicité avaient franchi la ligne entre l'éditorial et étaient décrits comme ' destinée à favoriser la vente d'une boisson alcoolisée, en ce qu'elle exerçait une action psychologique qui, de par sa nature, encouragerait la consommation. Aussi contre la Loi Evin.

Moët Chandon, Heineken et Le Parisien ont tous refusé de commenter les jugements, et jusqu'à présent, seul Heineken fait appel. Elle a déjà fait appel d'une autre décision rendue en octobre 2007 qui l'obligeait à retirer toute publicité imprimée associée à la Coupe du monde de rugby, organisée en France l'année dernière. La loi Evin interdit également le parrainage d'événements sportifs par les sociétés de boissons. Heineken attend actuellement les résultats des deux appels.