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Bordeaux

Bordeaux 2009: Le jeu de spéculation sur les prix

VOIR TOUS LES NOTATIONS DE WINE ENTHUSIAST EN PRIMEUR:



Bordeaux En Primeuer Day 1: Sauternes

Jour 2: Saint-Emilion et Pomerol

Jour 3: Margaux, Moulis, Listrac, Médoc



Day 4: Saint-Julien, Saint-Estèphe and Pauillac

Jour 5: Les Premiers Crus, Pessac-Léognan et Graves

Les rumeurs annuelles de prix de pré-sortie de Bordeaux 2009 ont commencé avant même que les premières bouteilles de Bordeaux en primeur 2009 ne soient ouvertes lundi.
«Les prix seront plus élevés qu'en 2005», a rapporté un blog. «Nous entendons qu'ils seront entre 20% de plus qu'en 2008 et 20% de moins qu'en 2005», a déclaré un journaliste anglais à Wine Enthusiast. «Les prix seront plus élevés qu'en 2008», la meilleure offre bordelaise des cinq dernières années, a déclaré pratiquement tous les propriétaires de château à qui nous avons parlé au cours de la semaine.
La spéculation sur les prix fait partie du jeu bordelais. Alors pourquoi cette année est-elle différente de toute autre année?
Le marché américain. Parce que les Bordelais ne veulent pas perdre le marché américain, ils ressentent une pression pour maintenir les prix bas. En même temps, le millésime est excellent et le monde le veut, en particulier l'Asie.
Le vin de Bordeaux est en baisse aux États-Unis depuis le premier trimestre de 2007. «Nous avons perdu de nombreux clients avec les prix (élevés) de 2005 et ils n'achètent toujours pas de Bordeaux», a déclaré Clyde Beffa de K&L Wines, un importateur et détaillant en Californie, qui achète des Bordeaux en prévente depuis des décennies. Il est considéré comme l'un des acheteurs américains les plus avisés.
Les prix arriveront progressivement sur le marché avec les «premières» à la mi-juin.
Beffa affirme que «les prix d'ouverture sur les premières croissances seront un peu inférieurs à 2005 mais avec une petite sortie pour le premier tour. Les vins «premiers» coûteront (coûteront) plus cher que ceux de 2008, 2007 et 2006. Les vins sont meilleurs que 2005. » Après cela, Beffa prédit que les prix au sommet iront beaucoup plus haut en raison de la spéculation dans le monde.

Les acheteurs des cavistes Sherlock d’Atlanta sont des clients réguliers de Bordeaux. Le président Douglas Bryant a déclaré qu'il avait «beaucoup de sourires mais rien de concret sur le prix. Nous espérons qu'ils seront respectueux et qu'ils comprendront ce qui se passe sur le marché américain aujourd'hui avec Bordeaux et qu'ils seront raisonnables et équitables dans leurs prix. '
Les propriétaires de châteaux bordelais verront-ils le chemin de Bryant? Nous ne savons pas.
Voici les problèmes:
• 2009 est un grand millésime. Voir Wine Enthusiast's Revues de Bordeaux 2009.
• Un nombre record d’acheteurs sont venus à Bordeaux pour goûter (certains sont venus avec des chéquiers à acheter immédiatement mais ce n’est pas ainsi que cela fonctionne)
• Sur le marché américain, la fluctuation du dollar par rapport à l'euro inquiète autant les acheteurs que les vendeurs. Un glissement de l'euro (poursuite des turbulences en Grèce, au Portugal et dans d'autres États de l'UE) est bon pour le dollar et donc pour le prix du vin français aux États-Unis.
• Les acheteurs de Chine continentale, traditionnellement réticents à acheter en primeur, ont exprimé leur intérêt à acheter cette année aux plus hauts niveaux. Combien? Personne ne sait.
Bryant a déclaré que les vins étaient excellents. «Ils iront bien en Amérique. Cela dépend simplement de leurs prix. Beffa a déclaré: «Nous parlerons des premières croissances en juin. Ils ne sont pas pressés. Ils savent qu'ils ont un bon vin.

Bordeaux En Primeur: The Nuts and Bolts
• Le vin de Bordeaux vendu «en primeur» est principalement vendu du château aux courtiers en vins (négociants) aux importateurs. Les importateurs vendent aux distributeurs et aux détaillants. Les détaillants vous vendent.
• Les «premières» - les 9 premiers vins de Bordeaux (Mouton, Lafite, Latour, Haut-Brion, Margaux, Petrus, Yquem, Ausone, Cheval Blanc) ne produisent pas plus de 100 000 bouteilles destinées à la distribution mondiale. Le montant a été à la baisse, par exemple, Mouton gagne environ la moitié de ce qu'il a fait il y a 10 ans. Les 10 à 50 vins suivants (selon votre interlocuteur) ont des quantités et des qualités variables (d'aussi bien qu'un «premier» ou «second» comme Leoville las Cases, Pontet Canet, Lynch Bages, Palmer dans le Médoc - à vins dont les producteurs ont vraiment besoin d'envisager de nouvelles carrières).
• Bordeaux a été pris dans le cyclone de crise lorsque le dernier «millésime du siècle» - 2005 - s'est traduit par des prix de pré-lancement extrêmement élevés pour les premières et sur toute la ligne. Malheureusement, lorsque les vins sont arrivés à la vente en bouteille, lancés en 2007, les prix ont été entraînés dans la crise économique mondiale. Les prix des étagères ont chuté en dessous de la date de sortie et les acheteurs qui avaient payé leur argent deux ans à l'avance ont estimé qu'ils avaient été «eu». Beaucoup ont renoncé à acheter des pré-versions de Bordeaux et ne sont pas revenus.
• Parallèlement, des millions de bouteilles de vin sont produites à Bordeaux en dessous du segment haut de gamme ultra mince. Quand c'est un grand millésime au sommet, c'est généralement un très bon millésime tout au long de la chaîne jusqu'aux vins qui coûtent entre 15 et 25 $ la bouteille.