Trésorerie Wine Estates (TWE) prétend que Rush Rich Pty Ltd, un producteur de vin en vrac enregistré en Australie-Méridionale, utilise illégalement la marque Ben Fu de TWE sur ses vins d'origine australienne vendus en Chine.

Ben Fu - qui se traduit par «chasser la propriété» - est le nom que TWE utilise légalement en Chine pour les vins de ses Penfolds » portefeuille, y compris Grange, l’équivalent australien du Bordeaux Premier Cru. Pour se conformer aux lois d'étiquetage locales, les caractères chinois de Ben Fu se trouvent sur l'étiquette arrière et le nom de Penfolds est sur le devant.

La dernière décision était en faveur de TWE, l'Office australien des marques (IP Australia) a rejeté la demande de Rush Rich pour la marque Ben Fu, affirmant qu'il «tentait clairement d'usurper la réputation de la marque« Penfolds ».»

Carolyn Coon, la porte-parole de TWE, a noté que la décision d'IP Australia «est conforme à la position précédente du Bureau chinois des marques, en annulant les droits de Rush Rich sur la marque de caractère chinois Ben Fu pour des motifs similaires de mauvaise foi».

Michael Clarke, directeur général de TWE, a qualifié la contrefaçon de marque de «inadmissible».

«Nous avertissons tous les opérateurs de mauvaise foi en Australie - et toute personne travaillant avec ces opérateurs - que cette exploitation ne sera pas tolérée», a déclaré Clarke.

La décision d’IP Australia la semaine dernière est intervenue après qu’un tribunal fédéral australien a ordonné à Rush Rich de ne pas utiliser la marque Ben Fu avant que le procès ne soit entendu.

L'effort de Rush Rich pour se prélasser à la lumière de la renommée de Grange et de TWE a commencé l'année dernière quand il a publié un communiqué de presse en chinois laissant entendre qu'il avait une relation avec le plus grand producteur de vin d'Australie et imité les étiquettes des vins de Penfolds pour promouvoir ses vins en vrac.

L'examen des vins australiens destinés à l'exportation a été limité à la «véracité» du libellé des étiquettes, mais la Winemakers 'Federation of Australia (WFA) réprimera les pratiques trompeuses et avertit si la propriété intellectuelle d'une entreprise vinicole australienne est compromise, les licences d'exportation pourraient être annulé ou suspendu.

«De plus en plus, de façon anecdotique, nous entendons dire que beaucoup plus de ces problèmes se posent», a déclaré Tony Battaglene, directeur général de WFA. «Lorsque le vin quitte l'Australie, nous devrions au moins pouvoir nous assurer qu'il est légal.»

Le Association des vins chinois d'Australie (CWAA) dit qu'elle compte 120 membres, dont la plupart sont en Australie avec des visas d'affaires qui offrent un chemin pour la résidence permanente et la citoyenneté. Les membres de la CWAA sont également aux prises avec l'affaire Rush Rich.

Kandy Xu, co-fondateur de CWAA, soutient l'action en justice de TWE. «Nous sommes tous bouleversés», dit-elle. «Cela nuira à nos membres et à la marque australienne en Chine.»

«Nous pensions qu'un organisme de l'industrie du vin pourrait faire quelque chose pour arrêter cette action en Australie», a déclaré Xu.

Le marché asiatique a représenté 48% ou 117 millions de dollars australiens (94,4 millions de dollars) de la hausse des bénéfices de TWE au premier semestre de son exercice 2017-2018.

Rush Rich n'a pas renvoyé de nombreux appels téléphoniques et e-mails demandant des commentaires.